Le 29 mai 1901 à 1 h 50, Gaston Stiegler, homme de lettres et journaliste, s'embarquait dans le train de Russie à la gare du Nord. Le 30 au matin, il arrivait à Berlin, le 31 à Saint-Pétersbourg, le 1er juin à Moscou, le 3 juin à Samara.
Le 5 juin 1901, il quittait l'Europe pour rejoindre l'asiatique Tcheliabinsk et il attignit le 10 juin Irkoutsk. Le 23 juin, il arrivait à Blagovechtchensk. Et le 30 juin, à Vladivostok, le 5 juillet à Yokohama et le 17 juillet arrive aux États-Unis. De Victoria, où il débarqua, il se rendit à Seattle et arriva à Minneapolis, le 21 juillet, le 22 aux chutes du Niagara et 23 à New York. Parti de là pour l'Angleterre, il quitte Londres le 1er août 1901 au matin pour arriver à Boulogne-sur-Mer vers 13 heures, où une foule l'attendait. Il passe à Amiens vers 16 heures où il est salué par Jules Verne qui félicite, en le serrant dans ses bras, le vaillant disciple de son héros Philéas Fogg.
À 17 h 59, Stiegler arrivait à Paris dans une gare du Nord comble, déjà envahie dès l'après-midi par la foule venue pour féliciter le héros qui venait de parcourir 34'448 kilomètres en 63 jours et 16 heures, emportant ainsi le record de vitesse du tour du monde de l'époque.
Stiegler, G. (1901). Le tour du monde en 63 jours. Paris: Société française d'imprimerie et de librairie.