On voyage autour du monde à la recherche de quelque chose et on rentre chez soi pour le trouver.
L'homme n'a pas besoin de voyager pour s'agrandir; il porte avec lui l'immensité.
J'ai parfois l'impression de vagabonder autour du monde dans le seul but d'accumuler le matériau de futures nostalgies.
Et il n'est rien de plus beau que l'instant qui précède le voyage, l'instant où l'horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses.
Le voyage, comme l'amour, représente une tentative pour transformer un rêve en réalité.
On ne va jamais aussi loin que lorsqu'on ne sait pas où l'on va.
En route, le mieux c'est de se perdre. Lorsqu'on s'égare, les projets font place aux surprises et c'est alors, mais alors seulement, que le voyage commence.
L'impulsion du voyage est l'un des plus encourageants symptômes de la vie.
Partir, c'est mourir un peu.
Qui n'a pas quitté son pays est plein de préjugés.
Rien ne développe l'intelligence comme les voyages.
Un pays, c'est pour moi, une visage, un sourire, un accueil, un prénom, bien plus que des villes, des montagnes, des forêts ou des rivières.
Les touristes ont horreur de regarder. L’appareil regarde pour eux. Quand ils ont fait clic-clac, ils sont apaisés, ils ont amorti leur voyage. Les piles de photos qu’ils conservent sont autant de diplômes certifiant qu’ils se sont déplacés.
Un bon voyageur ne doit pas se produire, s'affirmer, s'expliquer, mais se taire, écouter et comprendre.