Moireaux Caroline (w2295)

Moireaux Caroline (w2295)

  • Alias-Pseudonimo-Pseudonyme: -
  • Nationality-Nazionalità-Nationalité: France, Francia
  • Birth/death-Nascita/morte-Naissance/mort: -
  • Means of transport-Mezzo di trasporto-Moyen de transport: On foot, A piedi, A pied
  • Geographical description-Riferimento geografico-Référence géographique: Around the World, Giro del mondo, Tour du monde
  • Internet: Visit Website

Caroline Moireaux est partie il y a trois ans et demi de Cosges pour un tour du monde à pied, pendant 10 ans. Elle raconte pourquoi elle a dû revenir depuis la Sibérie, pour mieux repartir dans quelque temps.

Partie le 1er juin 2011 de la place de la liberté à Lons-le-Saunier, Caroline Moireaux a démarré son aventure pour un tour du monde principalement à pied qui devait durer une dizaine d’années. Revenue une 1re fois dans le Jura en raison d’un problème de visa chinois en janvier 2014, elle en a profité pour effectuer un stage de survie pour se préparer à affronter la Sibérie. Repartie en avril pour la Chine et la Russie, elle est revenue à Cosges (à proximité de Bletterans) dans sa famille pour les fêtes et travailler en Suisse dans un restaurant d’altitude accessible en raquettes comme serveuse.
« Je me suis dit pourquoi pas moi »

« Depuis toute petite, j’avais envie de voyager. D’ailleurs, j’ai retrouvé une rédaction que j’avais écrite à l’âge de 8 ans dans laquelle je fais part de ce désir », explique la globe-trotteuse. « Le déclic je l’ai eu en regardant un blog de deux Français partis pour un tour du monde à pied et je me suis dit pourquoi pas moi, et durant un an j’ai préparé mon itinéraire, et je suis partie avec un sac de 15 kg, sans esprit de performance mais simplement comme un choix de vie ».

Cent pour cent à pied : Suisse, Italie, Slovénie, Croatie, Monténégro, Serbie, Bulgarie, Grèce, Turquie, Géorgie, Azerbaïdjan, Iran, Ouzbékistan, Tadjikistan, Kirghizistan et la moitié de son chemin prévu au Kazakhstan, fin de la 1re partie du voyage. « En Iran, j’ai dû quitter le pays avec du stress, mais les gens étaient tellement accueillants et chaleureux et le cadre magnifique que j’ai un faible pour ce pays », mentionne Caroline. De retour en avril 2014 au Kazakhstan, Caroline utilise un vélo quelques jours et traverse ensuite la Chine sur 500 km pratiquement que du désert qui ne lui laisse pas un souvenir impérissable. C’est ensuite la Mongolie dont une partie à vélo et en canoë, la Sibérie et l’extrême orient Russe (de Kiakhta à Magadan) durant 3 mois en vélo avec un gars qui avait récupéré des cycles prêtés par l’association « TravelOnBike ». Manquant de matériel et quelque peu déçue de ses compagnons de route, elle est revenue dans le Jura en décembre.
Prête à repartir

« À pied cela permet d’aller à des endroits où il n’y a pas de touristes et les gens sont vraiment super, j’ai vécu des rencontres exceptionnelles », stipule Caroline avec un brin d’émotion. « Des images surgissent dans ma tête avec des regards chaleureux, c’est au Kazakhstan que j’ai eu des soucis avec des personnes qui ont appelé la police mais au deuxième séjour tout s’est arrangé ». La Mongolie a frappé Caroline : « Ce pays dégage une énergie forte, qui déboussole tous les voyageurs au long cours ».

Le nouveau départ est prévu en avril 2015 pour la Russie avec une partie du voyage en train jusqu’à Vladivostok et ensuite en bateau qui la conduira pour de nouvelles aventures en Alaska, puis sur le continent américain.

http://www.lejsl.com/saone-et-loire/2015/01/12/le-choix-de-vie-d-une-globe-trotteuse-jurassienne